Avant et puis maint'nant.

 

*****

Fascinantes courbures,

Merveille à l'état pur.

 

Du bout des doigts, j'effleure

Les contours de ton cœur.

Du bout des doigts, j'effleure

Les contours de mon corps.

 

Tu es moi, blottie là,

Dans mes antres... au-delà.

 

J'inspire tes élans

Qui me guident puissamment;

J'expire nos terreurs

Qui glacent mes ardeurs.

 

Je m'incline, me relève,

Te serre contre mon cœur.

 

Petite fille du passé,

Laisse-moi m'amuser.

Et pour l'éternité

J'éveillerai ta beauté.

 *****

 

Il y a bien d'autres rimes en attente d'être validées au clavier,

mais il semblerait aussi que cet espace - ce blog - soit devenu trop étroit.

Besoin d'ouvrir les fenêtres pour laisser entrer les courants d'air et de pensées.

Envie d'aller voir ailleurs si j'y suis.

Respirer plus grand, plus librement.

Repousser les limites de l'écran.

Probablement..

 

Merci.

 

 

 

 

Sophie

 



Envole-Moi

Papillonnage éphémère.

 

 

Je suis de ceux et de celles

Qui se sont cramés les ailes

Avant de les déployer.

 

Je suis de celles et de ceux

Qui ont des rêves plein les yeux

Sans pouvoir les exprimer.

 

Je suis ici comme figée,

Dans mes cauch'mars, éveillée.

 

Je suis aussi cette fée

Qui, d'un coup, peut tout changer.

 

Nous sommes, comme tout un chacun,

A la fois joie et chagrin.

Humains.

***

 

 

Sophie

1 1 1

 

Un Ange passe

 

Et vos Souhaits,
Il embrasse.

*****

 

 

La FOlie des Grandeurs

 

*****
 

 Il pleut des étincelles

Et ça mouille mes yeux.

Il pleut des vermicelles

Car j'ai le Cœur joyeux.

 

Je brille, ça éclabousse;

Le Monde, sur ma frimousse,

Se fond jusqu'à n'plus voir

Ce qu'on m'avait fait croire.

 

 

Je, tu, elle, nous, vous, ils

Réunis comme le fil

De la Vie se déroule.

 

 Ici se vit maint'nant.

Tandis qu'en cet instant,

L'éternité... submerge mes tourments.

 

*****

 

Sophie
 



Déconfiture.

Au 4ème jour.
Depuis la fenêtre de mon Nid ou de mon Ame, je ne sais plus.

Voilà 4 jours, donc, que j'assiste au carnage dans le jardin. Mon beau sapin fut le premier à faire les frais du chantier. Pas eu le temps de dire ouf qu'il était déjà débité, puis déraciné.
L'horreur dans mon Cœur qui pleure, qui pleure sa douleur.
Et maintenant c'est la Terre elle-même qui subit les tractopelles.

J'en ai la nausée! Les tranchées, les fleurs arrachées...
Et ça continue.

Et pourtant, les arbres, la terre et toute la Vie qui est retournée me chuchotent sans cesse combien la souffrance n'est qu'une interprétation de ma part. A aucun moment la Terre ne se plaint de ce qu'elle traverse. Elle ne juge pas l'être Humain qui agit sans conscience. Elle vit EXACTEMENT ce qu'elle a à vivre et elle le "fait" avec tellement d'Amour!
De tout là-bas, de l'au-delà, le Roi des forêts continue de me consoler. C'est le monde à l'envers?!!

Alors QUi pleure? Ce serait donc mes propres blessures qui hurlent leurs souffrances devant ce saccage. Ce carnage qui agit en moi comme on remue le couteau dans la plaie. Comme si tout ce chantier avait pour seul but de m'enseigner l'Amour en TOUT et pour TOUT.
Je remplis mon Cœur de douceur et pourtant, je pleure encore. Et puis finalement, ce ne sont "que" des émotions qui dansent en moi. Alors les laisser s'exprimer est probablement la plus belle preuve d'Amour qui je puisse m'apporter. Parce que, pour être tout-à-fait honnête, il faut bien comprendre ce que je cache encore; si ce carnage me touche tant, c'est parce qu'il fait écho à mon propre carnage intérieur; celui que je m'inflige plus ou moins consciemment. Vous savez, cette partie de nous qui a si peur d'être pleinement en Vie qu'elle préfère se fabriquer de toutes pièces quelques "bonnes" raisons de souffrir... Oui, vous savez ça.

En chemin, je le suis. Comme nous tous. Chaque caillou, chaque brin d'herbe, chaque rayon de soleil nous enseigne. Merci. Merci la Vie.



Et le plus fou, c'est que tout bientôt, ce sera une nouvelle fosse sceptique toute neuve, toute belle et bien aux "normes" qui sera installée dans le jardin... pour faire caca dans de l'eau potable, comme dit ma Copine :).

J'avais écrit un joli poème pour célébrer mon cher sapin et puis, c'était comme trop propre. Le silence s'est imposé ensuite, avant de laisser la place à ces mots... sur le tas.

[A ma Voisine qui assiste au même spectacle].



Culturellement incorrect.

La lumière baisse, les mots se calment

Et elle apparaît sur la scène.

Sous ses faux airs de clown re-belle

On aperçoit une belle Ame

Qui nous entraîne, non sans pareil,

Dans son univers rien qu'à Elle.

 

Et pourtant, ils n'se priv'ront pas

De leurs jugements sans foi, ni loi.

Les pauvres, ils ne le savaient pas

Qu'ils venaient voir une Femme de choix.

 

Les pauvres qu'ils sont, comme obligés,

D'honorer leur troisième choix:

Ce spectacle coché au hasard

Pour compléter leur abonn'ment.

 

Les pauvres, du coup, n'ont mêm' pas vu

Combien elle s'était mise à nu.

Encore moins vu cette étincelle

Qui animait toutes les parts d'AiLES.

 

Et puis cette fan qui, juste devant,

Fermait les yeux pour vibrer mieux...

 

Ils ont eu goût à concentrer

Leur attention sur cet enfant

Qui ne pouvait pas s'empêcher

Quelques mots, pourtant innocents,

Entre chacune des envolées

De notre Artiste au Cœur si grand.

 

Les pauvres, si pauvres qu'ils ne pouvaient

S'laisser emporter comme jamais.

Alors ils se sont protégés

De cet Amour qui débordait

Jusqu'à emplir tout' l'assemblée.

Les pauvres...

Moi aussi je l'ai été, pauvre.

Et puis j'ai choisi autre-chose.

 

Et si je les juge sévèr'ment

C'est simplement pour évacuer

Ces émotions qui m'ont blessée.

 

C'est maintenant que je comprends

Qu'ils en ont fait tout, TOUT autant...

Comment accueillir tant de Vie

Quand on passe à côté d'la sienne!

 

MERCi, merci merci à Elle;

A ses impros, ses joies, ses peines

Et ses mélodies comme j'aime.

 

SopHie

A mon Fils et tous ses commentaires perspicaces (ou pas!)...

 

Je VOEUX



*****

 

*****

 



Que cette nouvelle Année bénisse votre Cœur

de 1000 et une Douceurs sucrées.

 



Merry ChristmAs

 

Je vous épargne le calendrier de l'avent Playmobil

et préfère vous souhaiter

un JOYEUX NOëL

en compagnie du joli sapin Janod.
(calendrier de l'avent 2014)

 

Que la Vie vous offre ses plus beaux cadeaux.

Pas ceux qui sont pourtant si joliment emballés dans du papier multicolore.

Ceux que l'on découvre au travers d'un regard échangé, d'un geste tendre ou encore dans cet espace de paix que l'on retrouve en soi-même...

Et en cherchant bien, on peut en découvrir en chaque instant.

Il suffit simplement de prendre le temps de s'y blottir dans cette seconde,

juste là,

au PRESENT.

 

JOYEUX NOëL.

*****

 



A Chacun sa Vivencia.

Je danse comme je suis.

Je suis cette alternance,

Suave transcendance,

De mouv'ments et d'errances.

 

Petits pas après pas,

Je laisse vibrer ma joie

Jusqu'au bout de mes doigts.

 

Dans ce ballet intime,

Perpétuelle cadence,

J'ose et je m'improvise

Au rythme de mon hymne.

 

Petits pas après pas,

Je laisse vibrer ma joie

Jusqu'au bout de mes doigts.

 

Comme par enchantement,

L'harmonie qui opère

Coule naturellement

De mon Cœur à la Terre.

 

Chorégraphie innée,

Ma sensibilité

Aime ainsi s'exprimer.

 

Petit à tout petit, je dévoile qui je suis.

 

L'élégance n'a de sens

Que dans cette évidence;

Tout mon corps s'épanouit

Quand je danse mes envies.

 

J'inspire un peu plus grand.

 

Et puis je glisse là,

Majestueux comme un roi,

Ce beau pas chaloupé.

 

J'investis mon espace

Dans toujours plus de grâce.

 

Plus rien ne me sépare

De ma nature sacrée.

 

 

 Petit rat d'opéra,

Non, je ne serai pas.

Princesse libérée

Je suis pleinement Moi.

 

Je SUIS

 

Je suis comme je danse.

SopHie
 

 

Source photo: compagnie Festibal (http://www.festibal.com)
Photo: Philippe PETIOT; graphisme: Samuel RIBEYRON

 

 

C'est un tout petit Monde

 

*****

 

 

"On sait bien que les contes de Fées, c'est la seule vérité de la Vie".

A. de Saint Exupéry

 

 

A tous ces merveilleux Elémentaux qui honorent le Vivant.

 

Si j'avais su...

 

A l'école, on m'a dit d'faire comme ci ou comme ça.

On m'a souvent dit qu'j'pouvais faire mieux qu'ça.

On m'a comparée à elle, à lui

Sans se soucier de qui JE SUIS.

 

A l'école, on m'a dit d'me taire,

Mais jamais d'aller prendre l'air.

On n'm'a jamais dit d'respirer,

Et encore moins de m'écouter.

 

Comme s'il était plus important

D'être parfait'ment dans le rang.

 

Et mes besoins.. c'est pour les chiens?

Et mes envies.. c'est des conneries?

 

C'est c'qu'on a osé me faire croire.

Mais c'qu'ils n'ont pas pu m'empêcher,

C'est de continuer à rêver.

SopHie


Et MERCI à la Vie de m'avoir rattrapée pour me rappeler qui Je suis.
[Sources photos introuvables]
 

Bal(l)ade en Carrosse

Dans ma pénombre, une lueur

Qui brille au gré de mes humeurs.

 

Fée du logis, Déesse en fleur,

Pardonnez la Maman qui pleure

Quand sa douleur, ou pire, ses peurs

Rongent l'espoir du bonheur.

 

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler;

C'est pour ça que vous la voyez

Marcher sur la pointe des pieds.

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler.

 

Drôle de spectacle éparpillé:

Des pétales fanés par milliers

Qui se mêlent aux petits derniers,

Camouflant leur fragilité.

 

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler;

C'est pour ça que vous la voyez

Marcher sur la pointe des pieds.

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler.

 

Papillon de nuit, elle s'invente

Et virevolte de rêve en rêve.

Dans ce monde de tous les possibles,

La métamorphose est facile.

 

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler;

C'est pour ça que vous la voyez

Marcher sur la pointe des pieds.

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler.

 

Toujours un p'tit peu trop prudente,

La réalité de ses rêves

Est encore trop intimidante

Pour cette Princesse invalide.

 

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler;

C'est pour ça que vous la voyez

Marcher sur la pointe des pieds.

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler.
 

 

 Heureusement, elle le sait bien,

Les contes de Fées se terminent bien.

 

Celui qui crois'ra sa beauté

Sera à jamais envoûté

Par sa lumière, adieu lueur,

Qui jaillira des plus grands leurres.

 

Elle le sait, Elle, qu'elle peut voler;

C'est pour ça que vous la voyez

Marcher sur la pointe des pieds.

 

Elle le sait, Elle.., elle vole déjà.

 

SopHie

A chaque jour sa Fête.

 Premier jour de l'été,

La Lumière à son apogée.

 

 

Et une belle pensée colorée

A tous les Papas qui osent encore se transformer 

En Superman des temps modernes ou même en vaillant Chevalier,

Juste le temps de renouer avec l'enfant qu'ils ont été,

Pour partager et incarner

Les rêves fous de leurs enfants. 

 

Mandala réalisé par Sacha pour son Papa

En fin de conte..

La vie est un tourbillon d'émotions qui vont, qui viennent.

Bonheur, douceur, amertume, douleur...

Toutes sont éphémères et pourtant, certaines semblent plus tenaces que d'autres.

Alors il est bon de se rappeler des plus jolies.

En couleurs, en lumières, en authenticité.





Comme pour garder le meilleur,

Souligner la beauté d'un printemps tourmenté.

Se souvenir que, quoiqu'il arrive, les fleurs continuent de pousser.

La magie continue d'opérer.

 

Car ce sont bien des ailes de Fée et une baguette magique que je me suis vue offrir,

En cette journée de fête des Mères.

Comme la Maîtresse fut bien inspirée...

Merci la Vie de me réconcilier avec les contes de fées.
 

ABRACADABRA!

SopHie
 

Baby if You want Me.

Sur ma branche, Je me suis posée

Pour prendre le temps de contempler

Le chemin déjà parcouru,

Riche de nombreux apprentissages.

 

Accueillir mes élans de Vie

Tout en prenant soin d'écouter,

De consoler mes peines de Cœur,

Et rassurer mes peurs d'ailleurs.

 

Analyser le Monde d'en bas,

Canaliser les Mondes d'en haut;

Pour fusionner avec cette ligne

D'horizons tellement prometteurs.

 

 

De Tout Cœur.

SopHie